Illégale, et passible de lourdes sanctions pénales, la séquestration n’est pas – quand elle est opérée à l’occasion d’un conflit du travail – forcément perçue comme illégitime par l’opinion publique. C’est sans doute la raison pour laquelle les juges, ou encore les pouvoirs publics censés mettre en œuvre une ordonnance d’expulsion, n’interviennent qu’avec retenue.
Retenir pour négocier » ou « séquestrer » ? « Démontage d’un McDo, acte citoyen » ou « destruction volontaire d’un bien appartenant à autrui » ? Même dans notre société de la communication, il est un peu facile de crier systématiquement à la « criminalisation de l’action syndical
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