Dans un rapport présenté le 24 mars, le Centre des Jeunes Dirigeants liste 15 propositions pour relancer le dialogue social dans les TPE-PME.

 

Réconcilier le capital et le travail, tel est l’objectif du Centre des Jeunes Dirigeants (CJD). Un enjeu de taille en temps de crise. D’où la publication d’un rapport comprenant 15 propositions pour un nouveau dialogue social.

 

Une instance unique de représentativité

Parmi elles, le CJD invite les syndicats absents des petites et moyennes entreprises à venir prendre leur part du dialogue. Ce qui passerait par de nouvelles règles de représentativité et la création d’une seule et unique instance de représentation du personnel. Exit les DP, les DS, le CE ou encore le CHSCT, mais bienvenue à l’IURP (Instance unique de représentation du personnel). Celle-ci  deviendrait obligatoire dans les entreprises de 10 salariés et plus et serait ouverte à tous.

 

Une meilleure démocratie sociale

Le CJD prescrit également une meilleure accessibilité des salariés au dialogue social. Cela passe déjà par la possibilité pour chacun d’eux, dès lors qu’il est élu, de prendre part à l’IURP. Puis, le rapport appelle à ce que chaque membre de la collectivité de travail soit sensibilisé et formé sur les travaux et les modalités du dialogue social mais aussi sur les tâches qui lui reviennent, afin de pouvoir s’y impliquer s’il le désire. Le dialogue social en serait plus riche, selon le CJD. Enfin, les accords d’entreprise devraient être validés par la majorité absolue des membres de l’instance unique de représentation du personnel.

Dialogue social tout azimut

Les entreprises, sortant de leur cadre, et prenant part à un dialogue social, cette fois interprofessionnel,  pourra alors bénéficier d’un crédit d’impôt « dialogue social », histoire d’indemniser les bonnes volontés. Cet élargissement pourrait également se manifester par l’introduction de nouveaux thèmes discutés dans l’entreprise. En ligne de mire : les défis environnementaux et sociétaux actuels.

 

C. Lacourcelle