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La mobilisation se poursuit contre les stages non régulés

Entreprise & Carrières, 19/05/2009 | Mobilités | publié le : 19.05.2009 |

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Quatre ans après sa création, le collectif Génération précaire dénonce encore et toujours la multiplication des stages en entreprise correspondant à de véritables emplois… non rémunérés.

 

Né en 2005, Génération précaire s’est fait connaître par ses masques blancs, symboles de l’invisibilité des stagiaires. Ses membres dénonçaient le stage devenu un sas obligatoire, prolongé, voire renouvelé, avant de décrocher un emploi. Le stage ressemble souvent à un emploi avec ses contraintes, ses horaires, ses responsabilités, voire ses objectifs… Mais sans contenu pédagogique, ni rémunération. Des entreprises font tourner les stagiaires toute l’année. Ou laissent miroiter des embauches pour mieux utiliser des jeunes souvent déjà diplômés. D’où les revendications du collectif : interdiction des stages post-diplômes, limitation des stages à six mois, véritable encadrement pédagogique, application du Code du travail et rémunération minimale à 50 % du Smic.


La “grève nationale des stagiaires” et le lobbying auprès des parlementaires, lors du débat sur le projet de loi sur l’égalité des chances, en 2006, ont permis quelques avancées, notamment sur le principe d’une gratification. En parallèle, une charte, pour encadrer les stages étudiants en entreprise, rédigée par un comité tripartite réunissant l’Etat, l’enseignement supérieur et les entreprises, prévoit une convention de stage, l’aide d’un tuteur et une gratification pour les stages de plus de trois mois.

 

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