Dans une étude consacrée aux impacts, en matière de travail, de la crise et de la transition écologiques publié début avril, l’Unédic et Elabe montrent que la plupart des actifs souhaitent une plus grande implication des employeurs.
La conscience écologique se développe dans les esprits des actifs et ceux-ci attendent des entreprises des actions concrètes sur les questions écologiques et environnementales. C’est le résultat d’une étude menée par l’Unédic et Elabe, dont les résultats ont été rendus publics début avril 2023. Un constat somme toute peu surprenant, puisque déjà de nombreuses directrices et directeurs de ressources humaines commencent à prendre en compte cet enjeu.
Dans le détail, l’étude montre que 85 % des actifs se disent anxieux ou angoissés par l’avenir (21 %), ou tout du moins préoccupés par la situation (64 %). La première catégorie dépend beaucoup de l’âge : si les moins de 30 ans sont 28 % à exprimer une angoisse, cette crainte ne s'exprime que chez 15 % des plus de 50 ans.
De plus, 79 % des personnes interrogées pensent que la transition écologique a ou aura un impact sur la vie quotidienne au travail. Une majorité (57 %) pense même qu’elle aura un impact sur l’organisation même du travail.
Si la plupart des actifs en appellent à l’État pour agir sur les questions écologiques et environnementales, nombreux (1 sur 2) sont ceux qui en appellent également aux entreprises.
Dès l’année dernière, le patronat, lui, se retournait vers l’État en demandant justement une fiscalité d’exception pour permettre aux entreprises de protéger le climat. Pourtant, elles sont encore très peu nombreuses à calculer précisément leur impact en matière d’émissions de CO2… Affaire à suivre.
Pour consulter cette étude d'Elabe et Unédic : « le travail en transitions », crise et transition écologiques : quels impacts sur le travail ?, avril 2023.
