Le patronat de la métallurgie propose 2,9 % d'augmentation
Les employeurs de la métallurgie ont présenté, le 30 octobre, une première offre chiffrée depuis le début des négociations salariales infructueuses, il y a un mois. Soit une hausse des salaires de 2,9 % sur quatorze mois, sans commune mesure avec les revendications du syndicat IG Metall, qui réclame une augmentation de 8 % pour les 3,6 millions de salariés de la branche. Le responsable du syndicat, qui continue à brandir la menace d'une grève, a immédiatement critiqué une offre « irresponsable et indécente, ne compensant pas même l'inflation et risquant d'étrangler encore plus la conjoncture ». Sur fond de marasme du secteur automobile, les employeurs agitent, de leur côté, le spectre des suppressions d'emploi auxquelles ils seraient réduits en cas de hausse trop importante des salaires.
Plans sociaux chez Nissan et Toyota
Dans un contexte de chute de la demande américaine, les deux constructeurs, Nissan et Toyota, ont annoncé, le 30 octobre, une réduction de leurs effectifs. Nissan a ainsi prévu de se séparer de 1 000 intérimaires dans ses usines nippones. Filiale du constructeur Toyota, Hino Motors, a également indiqué des suppressions d'emploi dans son usine près de Tokyo, sans préciser de chiffres. Outre la crise économique internationale, les constructeurs japonais subissent également la montée du yen, qui pénalise l'exportation de leurs produits.
Echec des négociations chez Alitalia
La CAI, le groupe d'entrepreneurs italiens probable repreneur de la compagnie aérienne Alitalia, a quitté, le 30 octobre, la table des négociations avec les syndicats de l'entreprise, les discussions achoppant sur le nombre de journées offertes par la nouvelle compagnie aux activités syndicales. Deux jours plus tôt, les actionnaires de la CAI avaient approuvé l'augmentation de capital de la société à 1,1 milliard d'euros, une étape décisive avant son rachat. La portée de la rupture des négociations n'est, pour l'heure, pas connue.
Plus d'un salarié sur deux accepterait de travailler au cours sa retraite
Selon une enquête réalisée auprès de 115 000 personnes dans 33 pays par le groupe Kelly Services, seulement 15 % des sondés estiment que leur pension leur assurera un niveau de vie convenable au cours de leur retraite. Ils sont, par conséquent, 53 % à déclarer être prêts à travailler pendant leur retraite, en s'orientant vers des missions temporaires (19 %), des emplois à temps partiel (17 %) ou en créant leur propre entreprise (15 %). Seuls 17 % des Français interrogés pensent qu'ils trouveront facilement un emploi pendant leur retraite, contre 38 % des Anglais ou 46 % des Danois.
