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La propreté veut faire le ménage dans ses temps partiels

L'actualité | publié le : 29.01.2008 |

Le secteur de la propreté organise une «conférence de progrès» pour réfléchir à la réduction de la part des temps partiels.

Haro sur le temps partiel ! Alors que le secteur de la propreté connaît une véritable expansion, la profession cumule plusieurs handicaps qui pèsent sur le recrutement : le poids important du temps partiel (trois salariés sur quatre concernés), les horaires décalés et le temps de travail fragmenté. Fatalité incontournable ? Pas vraiment. C'est pourquoi la Fédération des entreprises de la propreté a décidé d'organiser, ce 29 janvier, une «conférence de progrès» pour alerter sur ce sujet. Elle doit réunir les représentants de salariés, les donneurs d'ordres publics et privés, des représentants de l'Etat et des experts. Les résultats de la conférence et les engagements seront présentés publiquement en mai 2008.

Heures effectuées en journée

Parmi les revendications, la fédération propose que les heures de ménage soient effectuées de jour, pendant les heures d'ouverture des locaux. Les quelques expérimentations, lancées au sein de la municipalité de Rennes ou de la sous-préfecture de Gap, ont été concluantes. Selon Bertrand Castagné, président de la commission sociale de la fédération, le travail en journée permettrait de faire passer la part de temps plein de 25 % à 80 %.

Par ailleurs, dans le cadre de la loi Tepa, la fédération milite pour que les exonérations de charges sociales patronales soient accordées aux heures complémentaires comme aux heures supplémentaires. « Aujourd'hui, il est plus rentable pour une entreprise de nettoyage de créer un CDD ou de donner des heures supplémentaires à une personne à temps complet, plutôt que des heures complémentaires à une personne à temps partiel », poursuit Bertrand Castagné. Une loi jugée, en l'état actuel, « contre-productive » pour ce secteur.

Services associés

La fédération réfléchit, également, au développement des services associés. Déjà proposés dans certaines entreprises de la branche, ils consistent, par exemple, à servir les repas dans les hôpitaux, ou à réaliser de menues réparations dans les bureaux, en plus du nettoyage.