Les 4 000 salariés des 60 magasins de Darty Paris Ile-de-France, mais aussi ceux des entrepôts de logistique et des services après-vente sont désormais couverts par un accord sur le travail dominical, de nuit et en soirée. Signé le 27 janvier par la CFDT, la CFE-CGC, la CFTC et CAT, ce texte est l’un des premiers accords d’entreprise conclus dans le cadre de la loi Macron, avec ceux d’Etam ou encore de Nature & Découvertes.

Chez Darty, comme chez Etam (3 800 salariés), les signataires posent le principe du volontariat – et sa réversibilité – pour les collaborateurs concernés. Chez Darty, un mécanisme de fiches de volontariat et de renonciation au volontariat est mis en place.

Au niveau des contreparties, le spécialiste de l’électroménager a choisi de verser une somme forfaitaire (de 105 à 195 euros selon la catégorie). De son côté, le groupe Etam prévoit un salaire majoré de 100 %. Une journée supplémentaire de compensation est accordée pour cinq dimanches par an (premier dimanche des soldes d’hiver, premier de ceux d’été et les trois précédant Noël) et non pour sept, comme l’avaient espéré les syndicats signataires (Unsa et CFE-CGC).

Quant au travail entre 21 heures et minuit, Etam comme Darty prévoient une majoration de 100 % des heures travaillées, mais le groupe de prêt-à-porter y ajoute une prime de sujétion de 100 euros par mois proratisée selon le temps de présence. La prise en charge intégrale des frais de transports et celle, plafonnée, des éventuels frais de garde d’enfant sont également prévues ; chez Darty, les salariés amenés à travailler le dimanche y ont également droit.