69 % des contrats de professionnalisation vont jusqu’à l’échéance prévue et valident l’intégralité de la certification visée. En 2011, six mois après un contrat de professionnalisation arrivé à échéance cette année-là et validé, 76 % des anciens bénéficiaires sont en emploi, chez l’employeur signataire du contrat d’alternance dans un cas sur deux. Tel est le constat majeur d’une étude de la Dares publiée la semaine dernière*, qui démontre combien ce contrat d’alternance reste efficace.

Parallèlement, 14 % des contrats ont été interrompus avant le terme prévu et 17 % n’ont pas permis de valider la qualification visée. Néanmoins, être allé jusqu’au terme prévu du contrat et avoir validé partiellement la qualification préparée augmente le taux d’insertion dans l’emploi. Ainsi, 79 % des validés partiels sont en emploi six mois après la fin du contrat, contre 63 % de ceux ayant échoué aux épreuves de validation.

« Toutes choses égales par ailleurs, c’est avant tout le métier préparé, davantage que le secteur d’activité, qui explique le mieux le fait d’être en emploi six mois après le contrat. Le niveau de formation et la situation avant l’entrée jouent également un rôle important », note la Dares.

Quelques différences toutefois selon les situations : les plus diplômés et les hommes sont plus souvent en emploi six mois après la fin de leur contrat de professionnalisation. Les bénéficiaires âgés de 26 ans ou plus à l’entrée en contrat sont un peu moins nombreux à occuper un emploi (73 %), mais celui-ci est plus souvent un emploi de droit commun durable (62 % contre 53 % pour les plus jeunes).