« En 2012, 297 768 nouveaux contrats d’apprentissage ont été enregistrés, soit une progression de 1 % par rapport à 2011 », a indiqué Thierry Repentin, ministre délégué en charge de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage, lors de sa visite au 20^e Salon de l’apprentissage et de l’alternance le 27 janvier. Cette “petite progression” montre que les entreprises « continuent de préparer l’avenir, notamment les plus petites (moins de 50 salariés), dans lesquelles se concluent près de 80 % des contrats d’apprentissage », note le ministre. Du côté des contrats de professionnalisation, les résultats sont moins bons, puisque sur la même période, une baisse de 8,6 % du nombre de contrats est enregistrée (soit 158284) après cependant, un forte hausse (+ 17 %) en 2011.

L’objectif de 500 000 apprentis d’ici à 2017 fixé dans le Pacte national pour la croissance, la compétitivité et l’emploi est donc « atteignable, si tous les acteurs se mobilisent », y compris la fonction publique territoriale et l’économie sociale, où l’apprentissage est encore embryonnaire.

Pour soutenir cette « dynamique de développement », Thierry Repentin présentera fin juin un projet de loi comportant un important volet “alternance”, dont l’objectif est de réduire « dans la concertation » le nombre de collecteurs (144 actuellement) et de concentrer la taxe (environ 2,8 milliards d’euros en comptant le produit de la contribution au développement de l’apprentissage destinée à abonder les fonds régionaux de l’apprentissage et de la formation professionnelle) sur les formations des apprentis les moins qualifiés (niveaux IV et V).

En parallèle, le gouvernement va s’attacher à « améliorer les conditions de vie et de travail » des alternants.