Pratiqué par un salarié français sur quatre, mais un par cadre sur deux, le télétravail est désormais entré dans nos mœurs. Mieux : en trois ans et sans un jour de grève, il est devenu un acquis social plébiscité par ses bénéficiaires, y voyant un double avantage : travailler autrement et vivre autrement. Séisme sociétal plus important que les 35 heures, et pas imposé d’en haut, mais pragmatiquement construit dans chaque entreprise.
Reste que cette flexibilité des temps et des lieux cadre de plus en plus mal avec la « subordination juridique permanente » du contrat de travail. Et cette inadaptation du droit pourrait, hélas, transformer cette organisation gagnant-gagnant en contentieux perdant-perdant…
Retrouvez ici la suite de la chronique juridique de Jean-Emmanuel Ray, professeur de droit à Paris-I Sorbonne et à Sciences Po, ou dans le n° 242 de Liaisons Sociales Magazine.
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