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La fédération CGT des services publics persiste et signe

ISRH | Organisations professionnelles | publié le : 27.03.2020 | Benjamin d'Alguerre

Si Olivier Dussopt, secrétaire d’État à la Fonction publique, n’apporte pas une réponse à ses revendications d’ici au mardi 31 mars, la fédération CGT des services publics réitérera son préavis de grève, déposé le jeudi 26 mars et valable pour l’ensemble du mois d’avril. « Ce n’est pas un appel à la grève, c’est un avertissement lancé à toutes les directions de la fonction publique si elles persistent à mettre en danger la sécurité des agents en ne leur fournissant pas le matériel nécessaire, comme des masques ou des gels hydroalcooliques. La grève ne sera qu’une solution de dernier recours », tempère cependant Natacha Pommet, secrétaire générale de la fédération cégétiste.

Toutefois, à en croire le tract publié à l’occasion du dépôt de ce préavis, les revendications ne se limitent pas à la seule sécurité des agents. La CGT réclame également l’arrêt de tous les services non nécessaires à la continuité de la nation, la « sauvegarde du système de protection sociale et de retraites », l’abrogation de la loi de transformation de la fonction publique, le dégel du point d’indice des fonctionnaires, l’arrêt des suppressions de postes et de la réorganisation des services publics, la semaine de 32 heures et le recrutement de nouveaux agents. Autrement dit, des revendications exprimées bien avant le début de la crise sanitaire...

Interrogée sur la perplexité de l’opinion publique face à ce préavis de grève, Natacha Pommet répond : « Je peux comprendre l’incompréhension, mais la situation sur le terrain est très tendue. La négligence des directions de la fonction publique les met en danger, eux et leurs familles. » 

Auteur

  • Benjamin d'Alguerre