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La CGT demande un «plan de résorption» du sous-effectif à l'Inspection du travail

Syndicat | publié le : 18.11.2022 | Benjamin d'Alguerre

La CGT demande un «plan de résorption» du sous-effectif à l'Inspection du travail

La CGT demande un «plan de résorption» du sous-effectif à l'Inspection du travail.

Crédit photo Nattawit - Adobe Stock

Inspection du travail recherche agents désespérément. À en croire le rapport publié par le député PCF Pierre Dharréville lors de l’examen du projet de loi de finances 2023, le nombre d’agents serait passé de 1.950 fin 2017 à 1.700 aujourd’hui. « Et encore, le nombre de 1.950 était déjà insuffisant pour couvrir les 21 millions de salariés recensés en France », fait remarquer la CGT Travail, Emploi et Formation Professionnelle (TEFP) qui tire la sonnette d’alarme sur la situation de sous-effectif de l’Inspection.

« Du fait des recrutements insuffisants, 376 sections d’inspection du travail – soit près de 20% d’entre elles – sont actuellement vacantes. Un chiffre qui a augmenté ces dernières années alors même que le ministère n’a eu de cesse de supprimer des postes (environ 150 sections ont été rayées de la carte entre 2017 et 2022). Des départements entiers, voire des régions (la Corse notamment), deviennent de véritables zones de non-droit du travail, faute d’agents de contrôle », alerte Simon Picou, cosecrétaire national de la CGT-TEFP. Et les 200 ouvertures de concours prévues l’an prochain ne couvriront pas les besoins d’une profession globalement vieillissante car, dans le même temps, ce sont près de 215 agents qui feront valoir leur droit à la retraite.

L’annonce par Olivier Dussopt du recrutement de contractuels à l’Inspection peut-elle être de nature à renforcer les troupes? « Non », répond Simon Picou. Du fait, notamment, de l’impossibilité légale pour un contractuel d’accomplir les missions de contrôle dévolues aux agents, celles sur lesquelles pèse l’essentiel du sous-effectif. Un sous-effectif contre lequel la CGT-TEFP demande au ministère du Travail de développer un « véritable plan de résorption » associé à une revalorisation des salaires.

Auteur

  • Benjamin d'Alguerre