Alors que démarre la concertation sur la réforme du Code du travail visant à renforcer la négociation collective, la valeur ajoutée de la branche est mise en question. Revue des arguments.
À la fois indispensables et gênantes, les branches sont de nouveau l’objet de toutes les attentions. Quelle place occuperont-elles à l’issue de la future réforme du Code du travail prévue dans deux ans, mais qui s’appliquera dès l’année prochaine dans le domaine du temps de travail ? Les branches regardent bien sûr ce projet avec intérêt.
Celles que nous avons interrogées (métallurgie, habillement succursaliste, services à la personne et sociétés d’assurance) réagissent très diversement au projet du gouvernement. Une constance apparaît néanmoins : là où les très grandes entreprises sont majoritaires, les représentants patronaux veulent davantage d’autonomie pour les entreprises.
Le rapport Combrexelle, qui inspire le projet du gouvernement, pousse vers les deux dernières solutions mais sans trancher.