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Le temps de travail des cheminots, un vrai cactus

Liaisons Sociales Magazine | Dialogue Social | publié le : 15.09.2015 | Catherine Abou El Khair

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Les partenaires sociaux du rail doivent entamer cet automne des négociations de branche sur l’organisation du travail. Un sujet explosif.

Le compte à rebours va bientôt commencer. Après les élections professionnelles de la SNCF, fixées au 19 novembre, les partenaires sociaux de l’ensemble du secteur ferroviaire vont devoir négocier la partie la plus délicate de la convention collective nationale, commune à l’ensemble des activités. Un sujet majeur pour la SNCF, soucieuse de défendre son modèle social. Mais aussi pour les acteurs privés du fret, qui craignent de voir leur rentabilité dégradée. Les négociateurs ont jusqu’à juin 2016 pour boucler le chapitre, ô combien ardu, de l’organisation et du temps de travail, comme l’exige la loi du 4 août 2014.

Les discussions promettent d’être rudes. Et concentrées dans le temps. Car ce cactus n’a pas été débroussaillé par anticipation, comme il aurait dû l’être dans le cadre d’un groupe de travail technique prévu à cet effet. «Nous avons proposé, en avril, une étude paritaire d’analyse des différentes règles applicables au ferroviaire. Mais certains syndicats ont refusé, ne souhaitant pas entrer dans une démarche de comparaison», explique Claude Faucher, délégué général de l’Union des transports publics et ferroviaires (UTP). Seul un «inventaire» élargi des règles existantes, allant jusqu’aux conventions collectives du BTP, de la métallurgie et du Syntec, sera présenté par un cabinet extérieur. Mais pas avant novembre ou décembre.

Auteur

  • Catherine Abou El Khair