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À l'Afpa, la CFDT perd son siège au CA au profit de la CFE-CGC

Dialogue social | publié le : 28.04.2022 | Benjamin d'Alguerre

Toulouse , ocitanie France  - 06 25 2021 : cfe cgc text sign and

Les changements à la tête de l’Afpa se suivent. Après la désignation de l’ancien Haut-commissaire aux compétences Jean-Marie Marx à la présidence de l’Agence, c’est au tour du conseil d’administration de l’opérateur de se voir partiellement renouvelé après l’élection, le 27 avril, des deux administrateurs représentant les salariés (l’un pour la catégorie "cadres", l’autre pour les employés) au sein de l’instance décisionnaire. Jusqu’alors, CGT et CFDT se partageaient ces deux sièges, mais à l’issue du scrutin… coup de théâtre. Avec 21,9 % des suffrages dans les deux collèges, la CFDT arrive troisième du scrutin et se voit donc privée du siège qu’elle occupait traditionnellement depuis des années au sein du conseil d’administration (et auparavant du conseil de surveillance de l’association avant que celle-ci ne soit transformée en établissement industriel et commercial en 2017) au profit de la CFE-CGC, arrivée première (39,9 %) de l’élection. L’occitan David Bulgheroni, responsable de formation territoire digital à Montpellier récupère donc le fauteuil alors occupé par le Limougeaud Thierry Cheype.

Avec 28, 47 %, la CGT se hisse à la deuxième place du podium et conserve une élue au CA de l’Afpa (la Nordiste Catherine Ribot succède au Lorrain Christian Filliot qui occupait ce poste lors des précédentes mandatures). FO pour sa part, le quatrième syndicat représentatif au sein de l’opérateur, ne récole que 10,16 % des suffrages.

"La CFDT paye ses atermoiements sur le PSE de 2018, ayant initialement promis à ses troupes qu’elle ne le validerait jamais avant de finalement s’y résoudre", confie une source proche du dossier. De fait, les deux organisations syndicales siégeant désormais au conseil d’administration de l’Afpa sont également celles qui n’ont pas validé le plan, s’y opposant devant les tribunaux pour la CGT et ayant proposé une alternative sous forme de plan de départ volontaire pour la CFE-CGC.

Auteur

  • Benjamin d'Alguerre