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L’Etat appelle les entreprises à créer 15 000 places de crèches en 3 ans

WK-RH, 25/02/2009 | Accord | publié le : 25.02.2009 |

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La Délégation interministérielle à la famille veut répondre aux préoccupations des salariés parents en aidant à la création de crèches d’entreprise.

 

 

Les résultats du premier baromètre sur la conciliation entre vie professionnelle et vie familiale en entreprise, publiés le 12 février dernier, par l’Observatoire de la parentalité en entreprise, ont confirmé l’Etat dans son rôle d’incitateur au développement des offres de garde d’enfants sur les lieux de travail. En effet, cette solution figure, selon le baromètre, trois fois en tête des mesures attendues par le salarié parent.

 

Réunions de travail avec les entreprises

Aujourd’hui, il existe 5 000 places de crèches en entreprise (à l’exception des modes de garde du monde hospitalier). Nadine Morano, secrétaire d’Etat chargée de la famille, souhaite que 5 000 nouvelles places par an soient créées d’ici à trois ans. Pour cela, elle multiplie les réunions de travail avec les représentants des entreprises et la Fédération française des entreprises de crèches.

 

Inciter par le crédit d’impôt

L’incitation de l’Etat auprès des entreprises est fiscale. Le gouvernement vient de recentrer le crédit impôt famille à destination des entreprises sur les dépenses pour le financement des crèches. En 2009, pour 1 euro consacré à la création d’une place de crèche, l’entreprise a droit à 50 centimes de crédit d’impôt (PLFSS 2009). Concrètement, la charge en trésorerie pour l’employeur d’une place étant évaluée à 3 800 euros, après défiscalisation, le coût ne sera plus que de 1 500 euros (rapport Tabarot).
Enfin, pour le salarié parent, l’Etat va majorer, en 2009, de 10 % le complément mode de garde (CMG). Cette aide individuelle est destinée aux parents qui choisissent de reprendre le travail avant la fin du congé parental autorisé. La décision correspond au constat, qu’en France, activité salariale et fécondité ne se concurrencent pas. En effet, si le taux d’activité des femmes françaises en âge de procréer est de 82 %, cela ne contrarie en rien le taux de fécondité qui est aujourd’hui de 2,02 par femme, soit l’un des meilleurs d’Europe.

 

P.S.