L’Observatoire de la parentalité en entreprise a rendu publics, le 12 février, les résultats de son premier baromètre sur la “conciliation entre la vie professionnelle et la vie familiale” (1)
Viavoice a interrogé 1 005 salariés pour le compte du tout nouvel Observatoire de la parentalité (2), créé au mois de novembre dernier.
Ils ont des enfants de moins de 25 ans au foyer, et accordent pratiquement tous (97 %) de l’importance à un équilibre entre leur vie professionnelle et leur vie familiale. Mais 72 % estiment que leur entreprise les aide peu, et 62 % pensent de même s’agissant de leur supérieur hiérarchique direct.
Ainsi, moins d’un salarié sur deux déclare bénéficier d’une « mutuelle avantageuse pour les familles » (42 %), d’une prime à la naissance (35 %) ou de facilités pour le travail à temps partiel (31 %).
Aides financières attendues
Des entreprises, les salariés attendent principalement des aides financières : financement des études, mutuelle et participation aux frais de garde (voir graphique).
Par ailleurs, les salariés préfèrent un accompagnement tout au long de la vie familiale ainsi que des règles permanentes (conciergerie, garde, mutuelle, télétravail, pas de réunions trop tôt ou trop tard, GRH moins discriminante) à des mesures ponctuelles (accès à des spécialistes de l’éducation, prime à la naissance, rémunération des congés familiaux, temps d’échange au cours de l’entretien annuel).
L’Observatoire a prévu d’interroger, au mois de mai, les entreprises adhérant à sa charte sur leurs actions en faveur de la conciliation entre la vie professionnelle et la vie privée.
E. F.
(1) En partenariat avec la Délégation interministérielle à la famille et l’Union nationale des associations familiales.
(2) Sondage réalisé par téléphone, du 26 au 30 janvier 2009, auprès d’un échantillon représentatif de salariés des secteurs public/privé résidant en France métropolitaine.
