Selon les résultats d’une étude réalisée par David Autissier et Faouzi Bensebaa pour le compte de l’Anvie, les salariés jugent très sévèrement les dirigeants dans leur gestion de la crise.
70 % des salariés estiment que les dirigeants gèrent mal la crise. Pas étonnant puisque 66 % des entreprises n’ont pas engagé le moindre plan d’actions anti-crise. Tels sont les principaux enseignements qui ressortent d’une étude sur « l’impact de la crise financière sur la vie des entreprises » réalisée par les universitaires David Autissier et Faouzi Bensebaa pour le compte de l’Anvie et de Liaisons Sociales Magazine* en partenariat avec wk-rh.fr.
Parmi les 522 répondants (dont une très grande majorité de cadres), 77 % jugent que leur entreprise est très concernée par la crise.
Développement du stress
Parmi les conséquences cette dernière : l’accroissement du stress dans les entreprises est cité par 41 % des sondés. En outre, la crise ne suscite pas un développement de l’implication des salariés. Ainsi, 91 % des personnes interrogées déclarent que leurs collègues ne s’impliquent pas davantage.
La fonction RH en première ligne
Très demandeurs d’informations, les salariés estiment que la fonction RH doit être en première ligne dans la gestion de la crise. Cela passe par des actions d’accompagnement du changement (58 %) ainsi que par des actions de communication sur la crise et ses impacts (50 %).
J-F. Rio
* Les résultats de cette étude seront analysés dans le prochain numéro de Liaisons Sociales Magazine, à paraître le 3 avril.