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Un tiers des adhérents de la Fédération nationale des boissons labellisés RSE

RSE | publié le : 09.12.2022 | Benjamin d'Alguerre

Un tiers des adhérents de la Fédération nationale des boissons labellisés RSE

Un tiers des adhérents de la Fédération nationale des boissons labellisés RSE.

Crédit photo Ricochet64/Adobe Stock

Pour un peu, la Fédération nationale des boissons (FNB) aurait de quoi sabrer le champagne. Le premier rapport sur le déploiement d’un label RSE au sein de cette association professionnelle qui regroupe quelque 400 distributeurs grossistes en boissons (pour 7.000 salariés) montre que l’engagement des adhérents dans la transformation de leurs activités de transport et de gestion des stocks d’emballage vers un modèle plus durable s’est largement démocratisé au sein du réseau.

Lorsqu’en 2015, la direction de la FNB a décidé de développer son propre label RSE, inspiré de la norme ISO 26000, seules huit entreprises pionnières ont accepté de sauter dans le grand bain. Six ans plus tard, plus de 50 entreprises ou groupes d’entreprises avaient décroché ce label qualité. Des adhérents qui « partagent une volonté commune: développer leurs activités dans un cadre durable, respectueux de l’environnement et des hommes », résume Jean-Jacques Mespoulet, président de la FNB. Et de poursuivre: « Nous continuerons de les accompagner en proposant de nouvelles pistes d’amélioration, une évolution du référentiel sectoriel et de nouveaux outils d’animation. Dans le même temps, nous poursuivrons la mobilisation afin d’engager de nouvelles entreprises. »

Précisément, le label imaginé pour les distributeurs grossistes en boissons se veut adapté à la réalité de ces entreprises – le plus souvent des PME –, accessible et évolutif. « Le label a été conçu comme un véritable outil d’accompagnement pour les entreprises désireuses de s’engager dans une démarche de progrès continue. Il leur permet d’identifier les actions à mettre en place et les gains à en retirer », précise la FNB. Et l’acquisition n’est pas simple. « Toutes les entreprises (…) réalisent leur autodiagnostic avant de s’engager et de bénéficier d’une journée de formation. Chacune dispose ensuite de douze mois avant de réaliser son premier audit annuel de labellisation. Ce dernier est mené par Ecocert Environnement, afin de garantir la valeur et la fiabilité selon le référentiel d’exigences de la profession. Les entreprises ont accès à une boîte à outils complète. Chaque exigence fait l’objet d’une fiche de présentation nourrie d’exemples de bonnes pratiques. Un parcours de formation spécifique, accessible en distanciel et ouvert à tous les collaborateurs est aussi proposé. Enfin, une assistance téléphonique est mise à disposition de l’entreprise, afin de l’aider dans la mise en place de ces actions et de lui garantir la réussite lors de l’audit de labellisation. L’entreprise doit obtenir une note moyenne de 50% sur les 30 points de contrôle pour être labellisée. Sur la période, on constate que la plupart des entreprises auditées atteignent le score de 70% dès la première année et affichent une progression moyenne de 4 points par an », détaille la fédération.

Mais aujourd’hui, les résultats sont là: les entreprises labellisées affichent en moyenne une note de 70/100 avec une progression de 10 points entre la première labellisation et le contrôle à trois ans, 85% ont réalisé une cartographie des parties prenantes et s’impliquent avec leurs partenaires locaux, 75% ont désigné un référent RSE, 79% affichent des ambitions allant plus loin que le référentiel du label, 100% encouragent le recyclage et le réemploi (et le font savoir dans leur réseau commercial), 79% s’engagent dans la sensibilisation de leurs clients et partenaires à l’économie circulaire, 93% observent, chez leurs clients, une progression dans la pratique du recyclage des emballages en verre à usage unique, 65% ont diminué sensiblement leur consommation de carburant, 85% ont développé des outils pour réduire les nuisances sonores de leur flotte de camions de livraison et 89% attachent une importance particulière à l’amélioration du dialogue social.

Auteur

  • Benjamin d'Alguerre