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Uber et Lyft s'élèvent contre la nouvelle loi texane sur l'avortement

RSE | publié le : 04.09.2021 | Lys Zohin

Alors qu'une nouvelle loi, au Texas, interdit non seulement de facto l'avortement, mais en plus donne à tout citoyen le droit de poursuivre en justice tous ceux – des médecins aux transporteurs – qui aideraient une femme à interrompre sa grossesse, la société de VTC Lyft a déclaré qu'elle paierait les frais de justice que pourraient encourir des chauffeurs en raison de telles poursuites. Basée en Californie, Lyft a en outre indiqué qu'elle avait déjà créé un fonds à cet effet. De même, déclarant que la nouvelle loi texane était une « attaque au droit des femmes de choisir », elle a aussi l'intention de donner un million de dollars à l'association Planned Parenthood, le planning familial américain. Dans un communiqué, elle a défendu ses chauffeurs. « Nous voulons être clairs : nos chauffeurs ne peuvent en aucun cas être responsables de savoir ce que vont faire leurs clients à tel ou tel endroit. Et ils ne doivent en aucun cas être mis dans la situation où ils s'inquiètent d'enfreindre une loi en faisant leur travail. De même, les passagers n'ont jamais à justifier leur destination ou pourquoi ils vont à tel ou tel endroit. Peut-on imaginer qu'une femme enceinte voit son transport annulé parce qu'un chauffeur craint d'enfreindre la loi en l’emmenant à un rendez-vous médical ? Tout cela est tout simplement inacceptable. » L'autre grande société de VTC, Uber, également basée en Californie, a emboîté le pas à Lyft. Le PDG, Dara Khosrowshahi, a ainsi annoncé par un tweet que l'entreprise qu'il dirige adoptait les mêmes mesures en faveur de ses chauffeurs que Lyft. « Les chauffeurs ne doivent pas être mis en risque par le seul fait qu'ils transportent des passagers là où ils ou elles veulent aller », a-t-il déclaré.


 

Auteur

  • Lys Zohin