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Entreprises à mission : plus de notoriété, plus de responsabilité...

RSE | publié le : 19.05.2022 | Gilmar Sequeira Martins

Nos engagements, responsabilité Sociétale et environnementale

Trois ans après sa création lors du vote de la loi Pacte, le statut d’entreprise à mission fait quelques émules. Ce sont déjà près de 600 sociétés qui l’ont déjà adopté, dont 2% de grandes entreprises. La Communauté des entreprises à mission, secondée par l’institut BVA, a réalisé un sondage début avril sur l’intérêt que suscite ce statut auprès de l’opinion publique et plus globalement sur l’engagement environnemental, social et sociétal des organisations. Les données font apparaître que la notoriété de l’entreprise à mission est déjà bien réelle puisque quatre sondés sur dix (39%) connaissent ces termes. Près d’un cinquième (17%) des personnes interrogées affirment même savoir avec précision de quoi il s’agit, proportion qui atteint presque les deux tiers (59%) parmi les jeunes âgés de 18 à 24 ans. L’étude note que ce niveau de notoriété dépasse celui du label américain « B Corp », connu de 26% des sondés, mais qui bénéficie d’une plus grande antériorité puisqu’il a été créé en 2006 aux États-Unis avant de connaître une diffusion internationale.

Si les initiatives de ce type s’étendent, c’est que la prise en compte des enjeux sociaux et environnementaux par les entreprises est un sujet important pour plus de neuf personnes sur dix (91%). Dans le détail, les répondants mettent l’accent en priorité sur les actions environnementales (enjeux liés à l’émission de CO2, changement climatique, protection de la biodiversité), qu’ils jugent prioritaires à 43%, devant les actions sociales (23%), les actions à visée sanitaire (21%) ou éthiques (12%).

Sur l’intérêt du statut d’entreprise à mission, dirigeants et grand public sont au diapason puisque près de neuf sur dix (88%) des premiers et 86% des seconds estiment que son adoption revêt un caractère positif. Parmi le grand public, près d’un tiers (31%) des sondés estiment même qu’il s’agit d’une « très bonne chose ». Comment passer des intentions à la pratique… réussie ? Pour une majorité des sondés, le succès dépend de trois facteurs estimés d’importance égale : l’implication des collaborateurs dans le processus (51%), mais aussi le contrôle par un tiers indépendant (50%), enfin la nécessité pour l’entreprise d’apporter « continuellement des preuves de ses engagements et de leur impact » (47%). Autant d’exigences qui reflètent l’ampleur des attentes. De quoi placer les entreprises dans une position aussi éminente que délicate.

 

Auteur

  • Gilmar Sequeira Martins