Le burn out procède de dynamiques subjectives complexes, combinant des paramètres individuels, relationnels et organisationnels. Si ses mécanismes sont aujourd’hui scientifiquement bien renseignés, les stratégies à l’œuvre en matière de prévention sont encore trop souvent inopérantes. En cause : une mauvaise appréciation par les entreprises des facteurs de risque. C’est pour améliorer la compréhension et la prévention du phénomène que Workday a entrepris d’évaluer le niveau de risque de burn out dans les entreprises, en agrégeant les données anonymisées recueillies auprès d’1,5 million de collaborateurs dans plus de 600 structures à travers le monde.

De manière globale, il ressort de cette étude que le risque de burn out est soit en stagnation, soit en augmentation. La France n’est pas épargnée, loin de là. Avec le Royaume-Uni et la Nouvelle-Zélande, elle fait partie des pays présentant des niveaux élevés de risque de burn out.

Certains secteurs sont plus exposés que d’autres. La part d'entreprises présentant des seuils importants de risque a augmenté de 16 points dans les transports, de 10 points au sein des établissements publics et de 4 points dans les structures de santé et les organismes à but non lucratif. Seuls trois secteurs connaissent une diminution du niveau de risque de burn out : l'industrie manufacturière, les services aux entreprises et les services financiers.

Quels que soient les pays et les secteurs d’activité, le risque de burn out n’est jamais le fruit du hasard : il est le résultat d’une augmentation de la charge de travail, d’une évolution des cultures d'entreprise, ainsi que de pressions extérieures diverses (situations personnelles, mais aussi incertitude économique, menace climatique, tensions géopolitiques).

L’écoute des collaborateurs, prérequis de toute démarche efficace

Les dynamiques de promotion de la santé et du bien-être au travail qui prévalent aujourd’hui très largement au sein des entreprises se heurtent encore souvent aux mêmes limites : des actions plus focalisées sur les symptômes que sur les causes, sur les individus que sur les organisations. La connaissance des facteurs de risque et la compréhension des tendances à l’œuvre sont indispensables pour les entreprises.

La prévention du risque de burn out repose sur un prérequis majeur : la considération de l’expérience employé. La plateforme Workday Peakon Employee Voice offre aux entreprises la possibilité de rester en permanence à l’écoute de leurs collaborateurs, de sonder leurs attentes et leurs besoins, d’identifier les signaux faibles de désengagement. C’est en choisissant les bonnes méthodologies que dirigeants et managers se donnent les moyens de prendre soin de leurs équipes.

 

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