Face à la pénurie de main-d'œuvre qui sévit outre-Atlantique, sans parler de l'inflation galopante ni d'une tentative de syndicalisation de la part de salariés d'une boutique, Apple vient d'annoncer que l'entreprise informatique allait augmenter les salaires d'entrée. Ils passeront à 22 dollars de l'heure (20,56 euros) voire plus, selon la région des États-Unis dans laquelle l'embauche aura lieu. "C'est une augmentation de 45 % par rapport aux niveaux de salaires d'embauche en 2018", a précisé Apple. De même, le géant a annoncé une hausse du budget général destiné aux salaires et même avancé l'entretien annuel de certains salariés en place pour faire en sorte qu'un coup de pouce soit versé dès juillet. Alors que la grogne se fait de plus en plus forte au sein des effectifs – et de plus en plus médiatique – et qu'en avril dernier, les salariés d'une boutique Apple d'Atlanta ont demandé qu'une élection pour choisir un syndicat soit organisée (ce qui ferait, si cela aboutit à un vote positif, le premier magasin Apple syndiqué aux États-Unis...), l'entreprise a donc décidé de réagir. Elle n'est pas la seule, d'ailleurs. Face aux mêmes problèmes, dont un mouvement accru de syndicalisation à travers le pays, d'autres entreprises, dont Microsoft, ont revu à la hausse les salaires, dans l'espoir de garder leurs salariés ou d'en attirer de nouveaux.