Le salaire est le critère qui favorise le plus le bonheur au travail pour 53% des 2.000 salariés belges interrogés en septembre dernier par l'entreprise de services RH Acerta. En outre, seul un collaborateur sur cinq considère que son salaire actuel est calculé en fonction de la qualité de son travail, 62% indiquent qu'ils souhaiteraient gagner plus après une évaluation positive, et 70% aimeraient être récompensés des efforts fournis pour accroître leur employabilité. Parmi les autres facteurs de bonheur cités : un bon équilibre vie professionnelle/vie personnelle (pour 39% des répondants) et la sécurité de l'emploi (35%). La sécurité de l'emploi constitue ainsi un facteur très fort pour que les travailleurs se sentent heureux au travail. Et plus de quatre sur dix (42%) changeraient d'employeur si la nouvelle entreprise leur offrait une sécurité d'emploi suffisante. Par ailleurs, 38% des personnes interrogées changeraient d'employeur pour un meilleur salaire. Mais les Belges ont beau attacher beaucoup d'importance à leur salaire, près de six travailleurs sur 10 (57%) indiquent ne pas savoir comment il est constitué, ou pensent que la communication de leur employeur en matière de politique salariale n'est pas transparente. Enfin, l'enquête fait ressortir un besoin d'autonomie, qui se traduit par le souhait d'horaires ou de lieux de travail flexibles, mais aussi en termes de salaire : 84% des interrogés sont demandeurs d'un budget qui leur permette de faire leurs propres choix en matière de composition de salaire et d'éventuels avantages. Pourtant, sur ce dernier point, seuls quatre employeurs sur dix (43%) supposent que les travailleurs souhaitent bénéficier de cette autonomie...