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Les Britanniques accepteraient 10 % de salaire en moins pour une meilleure QVT

Rémunérations | publié le : 11.07.2022 | Lys Zohin

team meeting and brainstorming

Quel est le prix du bonheur ? Peut-être 3 360 livres sterling (à peine 4 000 euros) par an... C'est en tout cas ce que révèle une étude menée par des chercheurs du MIT auprès de 23 millions de candidats au Royaume-Uni, au Canada et aux États-Unis, en partant du fait qu'ils tendent à éliminer du site de recrutement Indeed les employeurs qui sont mal notés par les salariés sur la question du "bonheur au travail". Selon les résultats de l'enquête, le candidat britannique moyen serait ainsi prêt à perdre 10,5 % de salaire s'il s'agissait de travailler pour un employeur noté au-dessus de la moyenne en ce qui concerne la qualité de vie au travail. Étant donné que le salaire moyen annuel au Royaume-Uni est de 32 000 livres, cela équivaudrait donc à une amputation de 3 360 livres. Alors que les chercheurs tentent de quantifier les avantages et les coûts du bien être au travail en plus du simple versement d'un salaire pour ce qui est de la performance et la productivité, ces données ne peuvent qu'inciter les employeurs à faire mieux en ce qui concerne la QVT. Or, "si les dirigeants disent tous que le bonheur au travail est extrêmement important, lorsqu'on leur demande ce qu'ils font pour le cultiver, seuls 25 % d'entre eux ont quelque chose à dire, relève George Ward, un chercheur du MIT Sloan Institute for Work and Employment Research, qui a participé l'enquête. Ils ont maintenant des preuves tangibles montrant l'intérêt d'agir en faveur de la QVT".

Auteur

  • Lys Zohin