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En 2019, les entreprises du SBF120 ont versé un montant record de primes de partage du profit

Intéressement | publié le : 17.11.2020 | Lys Zohin

Selon les résultats de la 8e édition du « Baromètre du partage du profit » Eres, les actionnaires du SBF120 ont tiré les enseignements de la crise économique. Ils ont majoritairement voté, fin juillet 2020, pour une baisse ou une annulation des versements de dividendes portant sur l'exercice 2019. Ainsi, 47 entreprises du SBF120 (39%) ont annulé le versement des dividendes pour l'année 2020 et 30 entreprises (25%) ont baissé le montant des dividendes distribués à leurs actionnaires. Parallèlement, ces entreprises ont versé un nouveau montant record de primes de partage du profit, sous forme de participation, d'intéressement, d'abondement PEE/PERCO à leurs salariés, avec un total de 5,8 milliards d'euros. La majorité de ces entreprises ont versé plus de primes de partage du profit que l'obligation légale, et les salariés ont bénéficié de primes de partage du profit facultatives dans 64% des entreprises (participation dérogatoire, intéressement, abondement). La prime moyenne de partage de profit dans le SB120 s'est élevée à 4.312 euros en 2019. Enfin, 70% des entreprises ont augmenté, en 2019, leur prime de partage du profit par salarié par rapport à 2018. De son côté, le montant moyen d'intéressement par salarié versé en 2019 par les entreprises du SBF120 s'est élevé à 2.267 euros, représentant plus de la moitié (52%) des primes de partage du profit versées. « Les résultats des entreprises en 2020 seront cependant impactés par la crise, ce qui devrait avoir pour conséquence une baisse des primes de participation » , précise Pierre-Emmanuel Sassonia, directeur associé chez Eres. « Toutefois, ajoute-t-il, il est frappant de constater que certaines entreprises ont d'ores et déjà pris des mesures pour ajuster leurs accords d'intéressement et de participation pour que leurs salariés ne soient pas pénalisés. Ces entreprises ont pris conscience que ces dispositifs sont un excellent moyen de fidéliser et de motiver leurs salariés, particulièrement dans une période de difficulté économique. On peut s'attendre à ce que l'année prochaine, des entreprises décident de verser des suppléments d'intéressement et de participation lorsque les primes versées en application des accords seront faibles. »

 

 

Auteur

  • Lys Zohin