Les organisations patronales et syndicales du monde du transport, engagées depuis plusieurs semaines dans leurs négociations annuelles obligatoires (NAO), se sont quittées mercredi 5 janvier 2022 sur un constat d’échec. Les discussions, qui portaient notamment sur la revalorisation des rémunérations des chauffeurs routiers, se sont finies dans une impasse malgré les injonctions du Gouvernement faites aux organisations patronales des branches particulièrement sollicitées pendant la crise sanitaire de revoir les salaires de leurs travailleurs à la hausse. Les organisations patronales (FNTR, TLF, OTRE) ont proposé une augmentation de salaire de l'ordre de 5 % et un socle santé prévoyance amélioré avec plus de garantie sur la protection sociale ou encore les arrêts maladie longue durée. Aucun des cinq syndicats autour de la table de négociation n'a jugé la proposition acceptable. Tous demandaient une augmentation de 10 % minimum, voire un treizième mois pour certains. FO, la CGT et la CFE-CGC ont acté dans un communiqué commun l’échec des NAO. La CFDT et la CFTC espèrent encore une reprise de la négociation.