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En Allemagne, les salaires proposés par Tesla sont trop bas pour attirer les candidats

Syndicats | publié le : 22.06.2022 | Lys Zohin

drone photo of the forest of Gruenheide, Berlin Brandenburg, Tes

Usine Tesla de Grünheide, près de Berlin.

Crédit photo wideeyes - stock.adobe.com

Le patron de Tesla, Elon Musk, refuse de se prononcer, mais les syndicats allemands sont formels : compte tenu des salaires proposés, environ 20 % en dessous de la moyenne du secteur automobile, selon IG Metall, les recrutements, pour sa giga-usine à côté de Berlin, ne se font pas au rythme prévu. Tesla a commencé à produire son Modèle Y de véhicules électriques dans son usine de Grünheide en mars dernier, avec 3 000 ouvriers au départ. Son but est d'en embaucher environ 10 000 de plus dans les mois et les années qui viennent, afin de produire 500 000 véhicules par an. Mais les premiers salariés déchantent, tandis que certains candidats auraient finalement décidé de rester en poste ailleurs. Au point que les observateurs estiment que Tesla devra composer avec les syndicats s'il veut réussir une percée en Europe. Déjà, l'entreprise américaine s'est heurtée au système allemand, bien huilé, de la codétermination. Alors qu'aux États-Unis, Tesla refuse que les ouvriers soient syndiqués sur ses chaînes de montage, IG Metall n'a pas caché son intention de mettre un pied dans son usine allemande. Et alors qu'Elon Musk a lancé récemment un ultimatum, demandant aux salariés qui travaillent dans les bureaux de faire 40 heures en présentiel par semaine, sinon, ils seraient licenciés, il s'est attiré les foudres du syndicat.

Auteur

  • Lys Zohin