logo Info-Social RH
Se connecter
Newsletter

Les partenaires sociaux ont touché 145 millions de l'AGFPN en 2022

Dialogue Social | publié le : 08.12.2023 | Benjamin d'Alguerre

Les partenaires sociaux ont touché 145 millions de l'AGFPN en 2022

Les partenaires sociaux ont touché 145 millions de l'AGFPN en 2022

Crédit photo lovelyday12/Adobe stock

Les organisations syndicales et patronales se sont réparti presque 145 millions d’euros en 2022 au titre de leur participation au dialogue social selon le rapport annuel de l’Association de gestion du fonds de financement du paritarisme national (AGFPN) publié le 7 décembre dernier. Soit une enveloppe en hausse par rapport à l’année précédente marquée par la pandémie de Covid-19.

En 2022, première année à prendre en compte les résultats de la représentativité pour la période 2017-2020, l’Association de gestion du fonds de financement du paritarisme national, la structure paritaire chargée de financer le dialogue social, a distribué quelque 144,4 millions d’euros aux organisations syndicales et patronales au titre de leur gestion des organismes paritaires, des missions de service public que leur délègue l’État et de l’animation des activités des salariés exerçant des activités syndicales.

Au total, 428 organisations ont été considérées comme éligibles aux crédits de l’AGFPN pour l’exercice 2022, soit un peu plus que l’année précédente (elles n’étaient que 420) et largement davantage que durant le premier cycle de gestion (2015-2017) de l’association, où elles n’étaient que 300.

L’exercice 2022 aura aussi été celui du retour à la hausse des fonds de l’AGFPN. Ceux-ci, issus d’une contribution des entreprises à hauteur de 0,016 % de leur masse salariale (assortis d’une dotation d’État) avaient plongé à 101 millions en 2021 à cause de l’activité hachée des entreprises durant la période pandémique l’année précédente.

Côté syndicats, le montant de l’enveloppe se sera monté à 95,3 millions. Désormais première parmi les organisations syndicales, la CFDT a encaissé 22 millions, la CGT 20,4, FO 16,6, la CFE-CGC 15,2, la CFTC 13,2, l’Unsa 4,5 et Sud-Solidaires 3,01. Les diverses autres organisations interprofessionnelles (FSU, CAT, Syndicat des travailleurs corses, Union générale des travailleurs de Guadeloupe, Syndicat national des pilotes de lignes France, etc.) se seront réparti 7,5 millions et celles représentatives uniquement dans leur branche, 136 538 euros.

Chez les patrons (49,01 millions au total), c’est le Medef qui arrive en tête des dotations avec 13,6 millions, suivi de la CPME avec 8,9 millions et l’U2P à hauteur de 5,2 millions. Les organisations relevant du champ multiprofessionnel, hors du périmètre de la négociation collective, se seront pour leur part partagé 1,15 million, à raison de 478 441 euros pour l’Udes (économie sociale et solidaire), 383 146 euros pour la FNSEA (agriculture) et 289 378 euros pour la Fesac (spectacle vivant, musique et audiovisuel).

Cependant, les grandes fédérations patronales se seront, elles, partagé quelque 20,2 millions d’euros. À commencer par l’UIMM (métallurgie) toujours en tête des dotations avec 2,5 millions d’euros. Suivent le Syntec (numérique, ingénierie et conseil) pour 1,3 million, Prism’Emploi (intérim) à hauteur de 699 493 euros, Axess (sanitaire, social et médico-social à but non lucratif) avec 670 087 euros, la FCD (commerce de détail : 669 678 euros), la FFB (bâtiment : 641 268 euros), le Cinov (prestations intellectuelles, numérique, ingénierie et conseil : 517 467 euros) ou la CGF (confédération des grossistes de France, ex-CGI : 496 423 euros).

Auteur

  • Benjamin d'Alguerre