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« Il y avait une volonté commune d’accompagner au mieux les gens qui voulaient partir » (Force Ouvrière)

Dialogue Social | publié le : 22.01.2021 | Gilmar Sequeira Martins

Interview de Bertrand Bauny, coordinateur Force Ouvrière.

Comment expliquez-vous que l’ensemble des organisations syndicales aient signé l’accord sur les mesures d’accompagnement du PSE ?

Bertrand Bauny (coordinateur Force Ouvrière) : Nous avons adopté une seule ligne de conduite qui était de sauvegarder l’emploi et de réduire le nombre de départs contraints. Ce consensus a soudé les organisations syndicales durant quatre mois de négociations, ce qui n’est pas rien. Il y a eu des points de vue différents mais pas de tensions, ni de désaccords, ni de points de blocages. L’expert qui nous a accompagné a aussi contribué à préserver ce consensus.

Êtes-vous confiant dans l’adhésion des salariés concernés aux propositions de reclassement ou de transfert ?

B. B. : Depuis octobre, nous voyons une réelle adhésion même sur les régions peu impactées. Mais nous souhaitons une deuxième période de volontariat, après celle qui s’est terminée fin novembre. Durant le second confinement, beaucoup d’administrations ont été fermées et beaucoup de gens ont eu du mal à monter leur projet. Certaines personnes se sont manifestées après la fin de la période de volontariat. Il faut leur laisser une deuxième chance pour limiter encore le nombre de départs contraints.

À quelles conditions un dialogue social de qualité peut-il être maintenu en période de crise aussi particulière ?

B. B. : Globalement, le dialogue social a été de qualité. Il y a eu énormément d’échanges, quelques frictions et nous sommes parfois remontés jusqu’à la direction générale. Il y avait une volonté commune d’aboutir à un compromis et d’accompagner au mieux les gens qui voulaient partir car nous savions que la structure actuelle allait être modifiée.

 

Auteur

  • Gilmar Sequeira Martins