Elon Musk, le nouveau propriétaire de Twitter, qui a annoncé son intention de détruire pas moins de 3 700 emplois (soit la moitié des effectifs mondiaux), devrait informer les salariés – dont les 500 employés du réseau social basés en Irlande – de leur sort prochainement. La liste des postes supprimés étant bouclée, selon la presse, depuis le 2 novembre. En outre, ceux qui resteront devraient être obligés de reprendre le chemin du bureau. En effet, alors que Twitter avait été parmi les premiers poids lourds de la tech, au début de l'épidémie de Covid-19, à lancer une grande opération de télétravail, Elon Musk s'est dit à plusieurs reprises contre ce mode de travail. Et les licenciements pourraient être sanglants. Déjà, si dans le cadre d'un rachat d'entreprise, il est de coutume de faire partir le PDG, dans le cas du rachat de Twitter par Elon Musk, ce dernier a déjà montré la porte au PDG, et ce, dès le premier jour, mais aussi au directeur financier, au conseiller juridique et au secrétaire général. Selon la presse, certains de ces top managers auraient même été escortés jusqu'à l'extérieur du siège par la sécurité... En outre, alors que les conditions de licenciement de l'ancienne direction avaient été détaillées dans les documents concernant le processus de rachat – ce qui implique, dans la plupart des cas, que les membres de la direction partent avec une belle somme, due généralement à leur participation au capital de l'entreprise, Elon Musk a choisi de les licencier pour faute, ce qui les prive de cette manne financière...