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La crise incite les 50-62 ans à se préoccuper de leur retraite

ISRH | Retraites | publié le : 13.10.2020 | Nathalie Tran

La crise incite les 50-62 ans à se préoccuper de leur retraite

La crise incite les 50-62 ans à se préoccuper de leur retraite

Crédit photo fizkes - stock.adobe.com

Près des trois quarts des actifs seniors (71%) déclarent s’être posés des questions sur les conséquences possibles de la crise sanitaire sur leur future retraite, selon une étude OpinionWay, réalisée pour le compte de l’Assurance retraite et l’Agirc-Arcco*, auprès de 2.000 Français en activité âgés de 50 à 62 ans. Un peu plus d’un quart d’entre eux ont été concernés par une période de chômage ou d’activité partielle et/ou par une baisse de rémunération, ce qui les a conduits à se projeter dans la suite de leur carrière professionnelle, à anticiper la préparation de leur retraite ou à l’appréhender différemment. Ainsi, la moitié des seniors (51%) estiment que le contexte de crise pourrait, en effet, les inciter à revoir leur rapport à la retraite et un tiers (33%) avouent avoir déjà commencé à y réfléchir. La proportion monte à 54% chez les artisans, commerçants, chefs d’entreprise, plus impactés que d’autres catégories par une baisse de revenus.

Première source d’inquiétude : le montant de la retraite et le nombre d’années qu’il leur reste à travailler pour avoir une retraite suffisante, pour plus de 80% d’entre eux. Un aspect qui pèse fortement dans le choix de leur départ à la retraite (84%). Par ailleurs, 74% disent se soucier également de l’impact que peuvent avoir sur leur future retraite leurs choix de vie personnels et professionnels et 70% d’entre eux avouent s’interroger sur les possibilités de fin de carrière accessibles dans leur situation (retraite anticipée, retraite progressive, dispositif carrière longue…). Si 70% soulignent l’importance d’un conseil personnalisé pour étudier les possibilités de prolongation d’activité (surcote, majorations ou cumul emploi-retraite), ce sont les femmes qui sont les plus demandeuses (74% contre 66% pour les hommes) car bien souvent confrontées à un parcours professionnel moins linéaire.

*Étude réalisée en ligne du 17 au 23 septembre 2020 

Auteur

  • Nathalie Tran