Deskeo, une société qui gère des bureaux flexibles, a réalisé une enquête pour voir si les entreprises se convertissaient progressivement à ce mode d'organisation du travail. Menée auprès de 3978 personnes (41% d'employés, 37% de managers et 22% de dirigeants) en France, sur la période du 2 au 22 février 2021, elle montre que 55% des entreprises interrogées envisagent en effet de passer prochainement au flex office. Seules 16% d'entre elles l'ont déjà adopté. La raison principale du passage au flex office avancée par 77% des entreprises qui l'envisagent est la réduction des coûts. Deuxième raison : une meilleure expérience humaine, mise en avant par 60% des entreprises, de même qu'une meilleure gestion vie professionnelle et personnelle. Enfin, la troisième motivation (43% des répondants) tient à l'envie d'utiliser l'espace différemment avec davantage de salles de réunion ou d'espaces de convivialité. Pour l'heure, parmi les entreprises qui sont déjà passées au flex office, le bilan est mitigé, avec seulement un tiers de satisfaites, tandis que deux tiers des répondants dressent un constat négatif. L'explication, selon Deskeo, est la prise en compte, ou non, des intérêts des salariés, un élément décisif pour une transition réussie. D'ailleurs, «lorsque l'on regarde de plus près parmi les entreprises qui fonctionnent déjà en flex office, pour celles dont le bilan est positif, les intérêts des salariés sont davantage considérés. De fait, 54% d'entre elles voulaient renforcer l'attractivité des bureaux pour en faire un atout en matière de marque employeur et 39% réduire la surface pour une meilleure localisation. Dans le cas d'un bilan négatif ou mitigé, les chiffres sont respectivement de 19,5% pour l'attractivité et de 5% pour la meilleure localisation», précise Deskeo. Enfin, l'étude note qu'il ne faut pas sous-estimer les difficultés du passage au flex office (financières, organisationnelles, psychologiques). Sur ce dernier point, pour 62% des entreprises déjà en flex office, l'impact humain a été l'élément le plus délicat de la réorganisation.