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Près de deux tiers des actifs français se disent satisfaits de leurs dirigeants d'entreprise durant la crise (BCG)

Leadership | publié le : 05.02.2021 | Lys Zohin

Selon une étude réalisée en octobre 2020 par le BCG dans quatre pays européens (France, Espagne, Royaume Uni et Allemagne) auprès de 4.000 actifs, afin de comprendre ce qui fait l'étoffe d'un bon leader aujourd'hui, les qualités humaines viennent avant celles qui consistent à avoir une vision et à la mettre en oeuvre.

Si 63% des actifs français se disent satisfaits de leurs dirigeants d'entreprise en ces temps de crise (par rapport à 71% des actifs au Royaume-Uni, 66% en Allemagne et 60% en Espagne), le cabinet de conseil note que les organisations qui engagent des transformations se concentrent principalement sur les qualités stratégiques (69%), puis sur l'exécution (44%) et enfin, sur les qualités humaines (25%). Or c'est l'inverse que demandent les collaborateurs. En effet, pour l'ensemble des actifs interrogés, ce sont en priorité les qualités de cœur qui définissent le mieux les bons leaders. La considération (37%), l'empathie (33%), l'écoute (31%), l'attention portée au développement des équipes (29%) et la capacité à se remettre en question arrivent en tête des seize qualités citées par les répondants pour définir le leader idéal. A contrario, les qualités stratégiques, telles que la capacité à donner du sens (17%), à établir des priorités (14%) et la prise en compte des besoins des clients (14%) arrivent à la fin du classement... De même, pour 36% des sondés, renforcer la cohésion des équipes serait l'enjeu majeur des dirigeants pour les années à venir, loin devant des sujets de long terme comme l'innovation ou le numérique. « Trois pistes se dessinent pour répondre aux nouvelles attentes des salariés. Les dirigeants doivent d'abord montrer de l'attention aux équipes et créer un climat propice au rebond. Ils doivent ensuite réfléchir à la raison d'être de leur entreprise, car la crise engendre de nombreux questionnements sur le sens du travail de chacun. Enfin, les leaders ont intérêt à instaurer une culture de la responsabilité et de l'autonomie pour favoriser le développement des équipes », conclut Marie Humblot Ferrero, directrice associée au BCG.

 

Auteur

  • Lys Zohin