Il n’est pas simple d’embarquer un collaborateur individualiste dans une dynamique collective. Voici comment certains managers y parviennent.
Le collaborateur peu sociable – celui qui fuit les pauses café, refuse le déjeuner entre collègues, redoute les séminaires “team building” – est tout simplement convaincu qu’il ne va pas au bureau pour se faire des amis. Si tant est qu’il ait besoin de se faire des amis. « Il suffit de lui montrer, preuves à l’appui, qu’il est plus agréable d’avoir des relations cordiales avec des personnes que l’on est amené à côtoyer près de dix heures par jour », explique Fabrice Coudray, en citant le cas d’une personne particulièrement introvertie, qui évitait tous les moments de convivialité : « Je lui ai demandéd’arriver 10 minutes plus tôt tous les matins, de faire le tour du bureau pour dire bonjour à tout le monde et de faire une pause à la machine à café. » Elle n’est évidemment pas devenue bavarde et démonstrative, « mais cela l’a rendue plus visible aux yeux de ses collègues, et surtout plus heureuse de venir au bureau ».
Le cas de l’individualiste en mode “killer”, prêt à tout pour décrocher une promotion ou une augmentation, est plus difficile à traiter : « Puisqu’il est