logo Info-Social RH
Se connecter
Newsletter

Aux États-Unis, le "quiet quitting" toucherait la moitié des salariés

Management | publié le : 13.09.2022 | Lys Baudu

Quiet quitting symbol. Concept words Quiet quitting on wooden cu

On en parle beaucoup ces derniers temps, mais le désengagement discret des salariés aux États-Unis n'est pas une tendance nouvelle, selon une récente étude menée par Gallup auprès de 15 000 salariés en juin. Certes, le pourcentage de ceux qui ne font que le strict minimum au travail en attendant de trouver autre chose, a eu tendance à augmenter ces deux dernières années, en parallèle de la "grande démission", mais le phénomène du désengagement existe au moins depuis 2002, date à laquelle l'institut de sondage a décidé de se pencher sur la question. Et il toucherait environ la moitié des salariés ! De fait, la proportion de salariés qui se disent "engagés" est tombée à un plus bas de six ans, à 32 %, en juin dernier, tandis que celle des salariés qui sont clairement désengagés est à son plus haut niveau depuis six ans également, à 18 %. Un phénomène qui touche particulièrement les moins de 35 ans. Et entre les deux se trouvent ceux qui sont plus discrets dans leur pratique de l'attente et du désengagement... Au-delà d'une nouvelle culture, privilégiant le bien-être et la conciliation vie personnelle-vie professionnelle, les analystes de Gallup ont tendance à considérer que les managers sont largement responsables de cette situation. Trop distants, trop exigeants, trop enclins à surcharger les équipes et pas assez clairs dans les objectifs ni assez courageux pour prendre leurs responsabilités en cas de problème. Autant dire qu'ils doivent se reprendre, et se concentrer sur les vraies priorités. Car le quiet quitting n'est évidemment pas bon pour la performance de l'entreprise...

Auteur

  • Lys Baudu