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Après la crise, les salariés demandent plus de liberté et de cohésion

Management | publié le : 31.03.2022 | Gilmar Sequeira Martins

Two younger women colleagues being mentored by senior successful

Plus de huit salariés sur dix considèrent que le capital humain est plus important que jamais pour le succès de l’entreprise et 79 % disent avoir mesuré l’importance du « temps passé ensemble » comme facteur assurant la cohésion collective.

Crédit photo luckybusiness - stock.adobe.com

Les relations entre salariés et entreprises vont-elles revenir au « monde d’avant » ou prennent-elles une nouvelle tournure ? L’édition 2022 de l’étude Havas People intitulée « Salariés et entreprise : vers un nouveau contrat de confiance » apporte un éclairage sur ce point décisif pour l’évolution des organisations. Un premier constat s’impose : plus de la moitié des salariés interrogés (57 %) déclarent faire confiance aux entreprises pour relever les grands défis de demain. Contre toute attente, cette proportion est en repli de 5 points par rapport à l’année précédente. Pour autant, ils sont encore 78 % « à vouloir jouer un rôle actif dans leur entreprise » afin qu’elle relève ces mêmes défis, soit une progression de 3 points. Des éléments qui semblent montrer que les salariés se montrent disposés à jouer eux aussi un rôle important pour atteindre ces objectifs.

Trois modes d’action intéressent particulièrement les collaborateurs des entreprises. Plus de sept sur dix (71 %) se disent prêts à faire du mentorat auprès des jeunes en difficulté, presque autant (70 %) souhaitent obtenir des jours de congés spécifiques pour faire du bénévolat et plus de six sur dix (65 %) préféreraient que les entreprises prennent les choses en main en organisant une journée dédiée à ce type d’action. L’étude relève cependant des priorités différentes selon les publics concernés. Ainsi, alors que les salariés âgés de moins de 25 ans placent en tête de leurs préoccupations la crise écologique (74 %) et les inégalités (67 %), tel n’est pas le cas des managers qui estiment qu’il faudra en priorité se concentrer sur la gestion du changement (79 %) et la diversité (68 %).

Si la proportion de salariés qui estiment s’être sentis protégés par leur entreprise pendant la crise sanitaire n’a pas évolué (71 %), la recherche d’autonomie est toujours plus forte. Elle a progressé de 3 points. Ce sont donc maintenant 62 % des salariés qui souhaitent bénéficier de plus de liberté dans leur travail. Un taux qui atteint des sommets parmi les salariés âgés de moins de 25 ans : 82 %. Près de sept salariés sur dix (66 %) souhaitent que le télétravail s’impose durablement et 71 % pensent que les locaux de l’entreprise ne seront plus le lieu principal où sera effectué le travail. Cette évolution majeure ne signifie pas pour autant que les liens sociaux vont disparaître. Plus de huit salariés sur dix (84 %) considèrent en effet que le capital humain est plus important que jamais pour le succès de l’entreprise et 79 % disent avoir mesuré l’importance du « temps passé ensemble » comme facteur assurant la cohésion collective.

Auteur

  • Gilmar Sequeira Martins