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Pour un tiers des salariés, l'épargne salariale est la seule forme d'épargne (Audirep)

Remunération globale | publié le : 02.06.2021 | Gilmar Sequeira Martins

Selon une enquête menée par Audirep pour Aimundi, l’un des acteurs majeurs de l’épargne salariale, en collaboration avec S2H Institute, l’institut de recherche de Siaci Saint Honoré, 88% des salariés ont un haut niveau de confiance envers les dispositifs proposés par leur entreprise. Si 52 % des 3.000 répondants utilisent de façon concomitante des dispositifs d’épargne salariale et bancaire, plus d’un tiers (36 %) privilégient les outils proposés par les entreprises. Il apparaît également que l’épargne salariale compte pour une part importante dans leur épargne globale. Pour 32 % des répondants, c’est même la seule. Si une large majorité de salariés épargnants (86 %) détient cependant d’autres produits d’épargne, l’épargne salariale représente une part variant de 15 % à 40 % du total pour 37 % des sondés. Près de neuf salariés sur dix ( 89 %) des salariés, lorsqu’ils en ont la possibilité, achètent des actions de leur entreprise en recourant au fonds commun de placement d’entreprise (FCPE). Ils invoquent deux motifs à leur choix : d’abord les conditions financières proposées, mais aussi la confiance que leur inspire leur entreprise. L’accès à ce dispositif varie cependant avec la taille de l’organisation : près des trois quarts des salariés des structures d’au moins 5.000 salariés y accèdent, situation que partagent moins de la moitié (49 %) de ceux travaillant dans des entités comptant moins de 50 salariés.

C’est l’abondement des versements, proposé par les employeurs de trois quarts des sondés, qui suscite la plus forte motivation des épargnants salariés (69 %), en particulier chez les moins de 35 ans (84 %) et les CSP+ (81 %), parallèlement à la volonté de constituer une épargne retraite ou de précaution chez les 45 ans et plus. Chez les moins de 25 ans prédomine l’optimisation fiscale et l’épargne en vue de l’acquisition de la résidence principale. La quasi-totalité (96 %) des répondants maximise d’ailleurs l’abondement proposé. S’agissant des versements volontaires pour accroître encore leur épargne, une écrasante majorité (91 %) des sondés déclare connaître cette possibilité, mais un sur deux seulement y a recours. Cette pratique est cependant plus courante (61 %) chez les 45-54 ans, ainsi que parmi les CPS+ (59 %). L’enquête souligne un dernier point qui aura un poids déterminant à l’avenir : le souci croissant des épargnants de voir leur épargne être investie de façon responsable. La moitié (49 %) des sondés souhaite en effet donner du sens à leur placement, même s’il doit en priorité être performant et sûr.

 

Auteur

  • Gilmar Sequeira Martins