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L'externalisation RH séduit moins en France qu'à l'étranger

GRH - Gestion des ressources humaines | publié le : 15.07.2022 | Benjamin d'Alguerre

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Seuls 25 % des entreprises françaises envisagent d'externaliser leurs fonctions RH, selon une étude réalisée par les cabinets Pixid et Act-On Group.

Crédit photo elenabsl - stock.adobe.com

Les patrons français demeurent encore très tièdes face à l’idée d’externaliser leurs fonctions RH… mais l’idée fait son chemin. Ainsi, si 40 % des entreprises allemandes, 37 % des suisses, 36 % des autrichiennes et 35 % des belges ne voient pas d’objections à confier une ou plusieurs de leurs fonctions RH à des prestataires, seuls 25 % de leurs homologues français envisagent cette pratique, indique une étude réalisée par les cabinets Pixid et Act-On Group.

Parmi celles prêtes à passer le cap de l’externalisation, 86% avancent « la nécessité de ne plus gérer les tâches à faible valeur ajoutée », Viennent ensuite « le gain de temps » ex aequo avec « le gain en qualité de service » (81 %), « la maîtrise des coûts de la fonction RH » (76 %) et « la réalisation d’économies directes » (71 %).

Au sein des organisations, le département « administratif et paie » est le plus important en matière d’effectif : il compte au moins 2 personnes pour 53 % des entreprises sondées. Pour les autres départements RH, la barre des 2 personnes n’est atteinte que pour 10 % à 33 % des entreprises. Dans le même temps, 43 % des dirigeants et des décideurs RH estiment « très pertinent » d’externaliser « le traitement de la paie », loin devant toutes les autres missions RH (19 % pour « la gestion de la formation », 10 % pour « le recrutement » et « l’onboarding », 5 % pour « le suivi des temps »).

Mais les réticences se maintiennent. Premier blocage avancé : le prix, pour 75 % des répondants. Suivent la mauvaise intégration technique avec le système d’information de l’entreprise (48 %), ex aequo avec la perte de contrôle du process. 47 % invoquent le manque de transparence sur les résultats obtenus, 43 % le manque d’offre pertinente, 38 % leur incapacité à identifier les acteurs sur ce marché, 37 % l’insuffisance de mesures quant au retour sur investissement et autant les risques liés à l’externalisation des données.

Auteur

  • Benjamin d'Alguerre