Alors que se profile la semaine mondiale de la médiation (14 au 20 octobre), la profession s'organise au niveau français face à la concurrence des avocats et à l'émergence de managers, à la fois coachs, psys et médiateurs dans les entreprises. L'offensive est menée par le collectif Médiation 21, organisateur de la semaine française, qui fédère une vingtaine d'associations et de structures comme l'Association nationale des médiateurs, la Chambre nationale des praticiens de la médiation, le Centre français de médiation et de formation à la médiation, ou encore le Réseau des médiateurs en entreprise. Depuis les États généraux de la médiation, tenus à l'été 2018, Médiation 21 a élaboré un Livre blanc, remis à Nicole Belloubet, la garde des sceaux, dans le but de développer la médiation en France. Au menu, des propositions concrètes sur le statut du médiateur, sa formation, son agrément, son éthique, sa déontologie. Une volonté de professionnaliser et de moraliser cette activité qui n'est pas sans rappeler l'opération similaire menée il y a quelques années dans le monde du coaching.