Dans le cadre d'une nouvelle initiative pour améliorer l'équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle, Citigroup, la grande banque de Wall Street, va offrir à ses salariés la possibilité de prendre deux congés sabbatiques de douze semaines chacun tout en recevant 25% de leur salaire. Pour s'assurer de la bonne gestion des équipes, la banque demande que les salariés informent leur employeur au moins trois mois avant le début de leur congé sabbatique. En plus de ces deux périodes possibles, les banquiers auront également la possiblité de se porter volontaires pour travailler au bénéfice d'un organisme de charité sur deux périodes de quinze jours chacune, en conservant cette fois-ci la totalité de leur salaire. Pour pouvoir prétendre à ces différents avantages, les salariés devront avoir travaillé pendant au moins cinq ans pour Citi. Enfin, ils pourront également acheter jusqu'à cinq jours de vacances supplémentaires par an. Si les salariés aux États-Unis seront les premiers à bénéficier de ce nouveau système, il sera ensuite étendu aux 8.000 personnes qui travaillent pour Citi à travers le monde. Une récente étude interne a montré que la satisfaction des salariés de la banque s'était accrue durant la pandémie, du fait du télétravail et de la flexibilité des horaires qu'il offre, comparé aux longues heures de bureau que les jeunes loups de Wall Street faisaient habituellement. Citi a également l'intention de revoir l'organisation du travail, à l'échelle de la planète, au début de l'année qui vient, pour déterminer qui, dans les équipes, pourra bénéficier du télétravail de façon régulière et sur le long terme. Si le patron de Citi, Mike Corbat, a déclaré ne pas forcément être convaincu que le télétravail devait devenir la norme après la pandémie, il est en revanche certain qu'il faut améliorer l'équilibre de vie des troupes. Le défi, selon certains observateurs, sera en fait de faire en sorte que les salariés prennent bien ces congés sabbatiques s'ils le souhaitent, sans avoir peur que leurs perspectives de carrière en soient affectées. À cet égard, les congés parentaux peuvent servir d'exemple : ils pénalisent souvent les femmes, en termes de promotion et de salaire....