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Les écoles cultivent la graine de boss !

Liaisons Sociales Magazine | Formation Continue | publié le : 15.09.2015 | Emmanuelle Souffi

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Être chef d’entreprise, ça s’apprend. écoles et universités multiplient les cursus pour faire de leurs étudiants de vrais – et solides – entrepreneurs.

L’un vient d’HEC, l’autre de l’Epitech. S’ils n’avaient pas suivi le module «entrepreneuriat» de la prestigieuse école de commerce, ces cracks du numérique ne se seraient jamais croisés. Et la France du numérique en aurait été fort marrie. Car Mohamed Errbel et Romain Sylvian ont remporté voilà deux ans le concours mondial de la meilleure start-up décerné par l’université californienne de Stanford. Deux Frenchies distingués parmi 900 projets… L’image a de quoi faire rêver des bataillons de jeunes en quête de sens, qui se cherchent un avenir en dehors des sentiers balisés de l’hypothétique CDI.

En quelques années, le démon de la création a emporté nos étudiants. À l’image des métropoles, les établissements d’enseignement supérieur se font la guerre pour attirer ces futurs entrepreneurs. «En 2006, on recensait à peine une dizaine de formations spécialisées. Aujourd’hui, il y en a plus d’une centaine et autant d’incubateurs d’écoles», calcule Joël Saingré, directeur d’Incuba School, une structure commune aux écoles de la chambre de commerce et d’industrie de Paris (CCIP), et vice-président de l’association Incubateurs de l’enseignement supérieur.

Modules dédiés

Plus lentes à rejoindre le mouvement, les universités ne sont pas en reste. «Elles ont largement modifié leur schéma de pensée», observe Benoît Lorel, directeur académique de l’ISG. Grâce au lancement, en septembre 2014, de 29 Pépite (pôles étudiants pour l’innovation, le transfert et l’entrepreneuriat) qui associent des établissements privés et publics et mutualisent les moyens, elles proposent des cursus et des modules de sensibilisation dédiés. Ils sont 92 813 à les avoir suivis l’an dernier. Ceux qui souhaitent sauter le pas bénéficient alors du statut d’étudiant-entrepreneur, créé fin 2014.

Auteur

  • Emmanuelle Souffi