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Le conseil en évolution professionnelle, clé d'une meilleure orientation hors et dans l'entreprise

Entreprise & Carrières | Formation Continue | publié le : 18.05.2017 | Laurent Gérard

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Le conseil en évolution professionnelle (CEP) nourrit la réflexion des salariés sur leur évolution, mais peut aussi compléter les dispositifs d’entreprise que sont l’entretien professionnel et la GPEC. L'outil pourrait s’affirmer alors qu’une nouvelle réforme est en gestation.

Face à la création du compte personnel de formation ou à la suppression du 0,9 % plan de formation, le conseil en évolution professionnelle (CEP) n’est pas l’élément de la dernière réforme de la formation professionnelle qui occupe le plus les esprits. Et pourtant, il a des chances de prendre une importance grandissante.

En effet, des entreprises prennent de plus en plus conscience de son intérêt pour leur GPEC. De plus, il prend tout son sens dans la perspective de la prochaine réforme de la formation qu'envisage le nouveau président de la République, Emmanuel Macron.

Ouvert à tous Le CEP est la possibilité offerte à tout actif de se faire conseiller sur sa vie professionnelle, par un des spécialistes des 13 opérateurs dont 5 grands réseaux nationaux (Fongecif et Opacif, Apec, Pôle emploi, les missions locales et Cap emploi). C’est gratuit, individuel, personnel et sans aucune obligation vis-à-vis de l’employeur*.

Il est divisé en trois niveaux. Niveau 1 : accueil d’analyse de la demande. Niveau 2 : analyse partagée de la situation professionnelle de la personne (identification d’un changement nécessaire ou pas, définition d’un projet d’évolution professionnelle…). Et niveau 3 : ingénierie de parcours et de formation.

À ce jour, la majeure part des bénéficiaires est sans surprise constituée de demandeurs d’emploi, mais déjà 10 % des utilisateurs du CEP (niveau 2 et 3) sont des salariés en poste, selon les chiffres 2016 livrés par la DGEFP (voir tableaux) qui alimenteront un prochain rapport du Cnefop sur le sujet.

Satisfaction. Et la formule semble plaire puisque « 84 % des bénéficiaires du CEP ont affirmé, dans une enquête menée par l’Ifop, en être satisfaits, et 9 sur 10 le recommanderaient à leurs proches. C’est un bel encouragement pour nous et nous devons nous en servir », affirme Laurent Nahon, directeur général du Fongecif Ile-de-France.

Par ailleurs, des entreprises et des structures publiques ont compris l’intérêt du CEP, organisent des séances

Auteur

  • Laurent Gérard