Malgré la crise, l’apprentissage a tenu bon dans la branche des services de l’automobile en 2020.

Il a même progressé de 5% en dépit du marasme sanitaire et économique provoqué par le coronavirus. L’an passé,  64.709 jeunes étaient en formation dans les différents secteurs de la branche, dont 33.627 en alternance (31.541 en apprentissage, 2.086 en contrat de professionnalisation) et 31.082 en lycées professionnels engagés dans un cursus initial. De bons chiffres qui ne sauraient cependant cacher que la progression de l’apprentissage (+13%, 3.500 contrats) s’est faite au détriment de l’écroulement de la professionnalisation (-46%, 1.780 contrats) après l’entrée en vigueur de la prise en charge financière des premiers selon la grille tarifaire de France Compétences calculée selon la nouvelle règle du « coût-contrat ». Mais aussi de la transformation de trois CQP de branches en titres professionnels accessibles par alternance (technicien expert après-vente automobile, vendeur automobile, mécanicien cycles).

Les principaux niveaux de diplôme visés sont le Bac Pro (52,5%) et le CAP (34,2%). L’alternance dans le supérieur reste encore marginale, même si l’on observe une progression du BTS, notamment portée par les formations à la vente. Côté filières, la maintenance de véhicules particuliers se taille la part du lion (60,2%), suivie de la carrosserie (22%), de la maintenance de véhicules industriels (8,6%), de la maintenance de motocycles (6,5%), de la vente automobile (1,9%), des cycles (0,5%) et du magasinage (0,4%).

Enfin, la féminisation des métiers stagne toujours. Seuls 3,8% des jeunes engagés dans un cycle de formation en alternance sont des femmes. Score identique à la session 2019-2020, mais un peu inférieur à 2018-2019 (3,9%). Au sein de la filière, on retrouve des alternantes féminines essentiellement dans les métiers de la vente ou de la réception après-vente (16,6%) et de l’enseignement de la conduite (52,8%).