La CFTC souhaite que l’exécutif donne un coup de pouce financier aux salariés qui vont être formés durant leur période d’activité partielle. Pour l’instant, leur nombre exact n’a pas été calculé par les services de l’administration du travail, mais la centrale chrétienne craint que si leur rémunération reste alignée sur celle du chômage partiel (70 % du salaire brut, 84 % du net jusqu’à un plafond de 4,5 Smic), elle ne décourage les salariés à se former.

« L’ordonnance sortie le 30 mars prévoit bien une prise en charge de la rémunération par l’Unédic et par l’État à hauteur de 70 % du salaire brut, ce qui nous a surpris puisque les discussions préalables avec le ministère partaient plutôt sur 100 %, explique Cyril Chabanier, le président de la CFTC. C’est dommageable pour les personnes concernées. » Le 31 mars, le patron de la confédération des travailleurs chrétiens s’est donc fendu d’une requête en ce sens auprès de la ministre Muriel Pénicaud. À voir si elle sera suivie d’effets.