Les salariés ont une bonne image sur la politique formation de leur entreprise. Selon le sondage réalisé par Augmented Talent auprès d'un échantillon de 1 500 salariés interrogés en octobre, 82 % estiment mener avec leur manager un dialogue de qualité sur la question de la formation. Pour autant, ils restent une part d’insatisfaction. Plus d’un tiers (35 %) des répondants souhaitent que leur organisation renforce l’accent mis sur la formation. Ce taux moyen ne subit pas de variations notables selon le secteur d’activité, la taille de l’organisation, le statut des salariés ou encore leur âge ou leur sexe.
Les processus de formation font la part belle aux managers puisqu’ils sont les principaux interlocuteurs des salariés – dans 40 % des cas –, bien loin des responsables RH, avec lequel moins d’un cinquième (17 %) a des relations dans un tel cadre, ou même le responsable formation (15 %). Un constat du sondage devrait susciter réflexion : un salarié sur deux (19 %) déplore ne pas avoir d’interlocuteur privilégié auquel adresser sa demande de formation. Un salarié sur dix (9 %) ne sait même pas à qui s’adresser dans un tel cas de figure.
Des marges de progression sont mises en relief. Ainsi, plus d’un tiers des répondants (35 %) souhaitent que leur organisation renforce les dispositifs de formation… Et pour cause : près de la moitié (45 %) des salariés se déclarent insatisfaits du suivi de leurs demandes de formation, constatant qu’elles ne sont pas prises en compte de façon efficace. Le sondage fait ressortir l’importance de l’entretien d’évaluation. Lorsqu’il est bien mené, du point de vue des salariés, le taux de satisfaction sur la prise en compte des demandes de formation et sur le suivi affiche atteint… 80 %. Sans surprise, lorsque l’entretien d’évaluation est conduit de façon inappropriée, cela aboutit à un sentiment d’inefficacité dans la gestion des demandes de formation.