Dans le but d'attirer les professionnels et les entrepreneurs du secteur de la Tech dans la cité-État, Singapour va lancer, en janvier prochain, un Tech Pass. Quelque 500 de ces nouveaux permis de travail seront émis dans un premier temps. Ils sont assortis de conditions strictes, comme celle d'avoir eu, dans son parcours professionnel, cinq ans d'expérience dans des fonctions de dirigeant d'une entreprise de la Tech valorisée à quelque 500 millions d'euros, ou qui a réussi à lever au moins 30 millions d'euros auprès d'investisseurs, ou un rôle clé (pendant cinq ans également) dans le développement de produits spécialisés, dans une société affichant un chiffre d'affaires annuel d'au moins 85 millions d'euros, et enfin, un dernier salaire mensuel brut de plus de 12.500 euros... Contrairement au permis de travail classique (l'Employment Pass), le nouveau dispositif ne requiert pas l'appui d'un employeur local, ce qui offre une plus grande flexibilité pour les candidats, qui peuvent être entrepreneurs, investisseurs, start-uppers, ou salariés dans l'une des nombreuses sociétés de la Tech de Singapour. Le Tech Pass permettra donc également de changer d'employeur. D'une durée de deux ans, le Tech Pass pourra en outre être renouvelé, sous conditions, toujours aussi strictes. Selon l'Agence de développement économique de Singapour, la cité-État abrite déjà 59% des sièges asiatiques des géants de la Tech, comme Google et Facebook. Et elle en veut davantage.