37 % de bénéficiaires de la prime d’activité en plus, et un gain moyen de 70 euros mensuels. Dans une étude publiée le 10 mars, la direction de la Recherche, des Études, de l’Évaluation et des Statistiques (Drees) du ministère des Solidarités et de la Santé fait le bilan de la revalorisation de la prime d’activité, décidée à la suite du mouvement des "gilets jaunes", fin 2018.
L’objectif du Gouvernement était à l’époque d’augmenter la prime de 100 euros brut pour les travailleurs rémunérés au smic. Il apparaît que pour les foyers dont les revenus d’activité sont compris entre 0,5 et 1,5 smic, la revalorisation du bonus de la prime d’activité a un effet double : d’une part pour les anciens éligibles, qui voient leur montant de la prestation augmenté, d’autre part pour les ménages qui étaient juste au-dessus des plafonds, et qui depuis ont droit à la prime d’activité.
Comme le relève la Drees, ces bénéfices dépendent fortement des configurations familiales. Le gain permis par la réforme est à son maximum pour les revenus d’activité supérieurs à un smic. Son montant a cependant peu varié pour les revenus les plus faibles, inférieurs à 500 euros mensuels, qui bénéficient par ailleurs d’autres minima sociaux.
Un résultat qui pourra bien servir à étoffer le bilan d’Emmanuel Macron en vue de la présidentielle…
