Le nombre de salariés en activité partielle a augmenté en octobre 2020, selon les chiffres de la Dares, arrêtés au 24 novembre dernier. Sur le mois, 1,6 million de personnes auraient effectivement été en activité partielle, soit un peu moins de 10% des salariés du privé, alors que la courbe déclinait régulièrement depuis avril où l’on comptabilisait 8,6 millions de salariés en activité partielle. Ce nombre était, ensuite, passé à 7,2 millions en juin, puis à 3,6 millions en juillet, 2 millions en août et enfin, 1,3 million en septembre.

Sur le mois d’octobre, le nombre d’heures chômées au titre de l’activité partielle atteint donc 89 millions, ce qui représente environ 57 heures par salarié en moyenne, et un coût de 1 milliard d’euros. En cumulé, depuis mars, l’État et l’Unédic ont ainsi versé 23,4 milliards d’euros au titre du dispositif. L’Île-de-France et l’Auvergne-Rhône-Alpes sont les deux régions qui concentrent le plus de salariés indemnisés en activité partielle en octobre. L’hébergement-restauration est le premier secteur concerné avec 470.000 salariés en activité partielle, suivi des services aux entreprises et du commerce (240.000 salariés chacun).

Depuis l’annonce du reconfinement, les demandes d’autorisation préalable (Dap) d’activité partielle s’accélèrent. Entre le 26 octobre et le 22 novembre, 385.300 Dap ont été déposées. Elles sont passées d’environ 3.000 par jour en moyenne durant les deux semaines précédant le reconfinement à un peu moins de 15.000 en moyenne depuis, en ayant culminé à 18.000 par jour la semaine suivant celle du début du deuxième confinement.