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Pour les créateurs d'entreprises, l'argent est une motivation mineure

Emploi & mobilité | publié le : 30.05.2022 | Gilmar Sequeira Martins

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Dans un contexte marqué par une forte progression des reconversions professionnelles, l’entrepreneuriat présente bien des attraits. Un sondage réalisé pour SumUp par CensusWide permet d’avoir une idée plus précise des motivations entourant la création d’entreprise et des facteurs qui poussent à persévérer dans cette voie. Plus de plus de 2 000 entrepreneurs, dont plus de 500 en France, ont été interrogés sur ces thèmes en avril. Pourquoi créer une entreprise ? Deux facteurs se détachent clairement : 40 % des sondés estiment qu’être "son propre patron" est l’aspect le plus important. Autre point important : la moitié (52 %) des plus de 55 ans placent la flexibilité des horaires comme la dimension qu’ils apprécient le plus dans l’entrepreneuriat.

Derrière ces motivations majeures viennent la satisfaction de voir croître son activité pour 38 % des sondés, de même que le choix du lieu de travail, pointé comme important par 35 % des plus de 55 ans. Une appréciation clairement générationnelle puisque cet avis n’est partagé que par 15 % seulement des moins de 24 ans. Contre toute attente, la potentielle autonomie financière que peut apporter l’entrepreneuriat n’est citée comme un facteur majeur que par moins d’un quart (23 %) des sondés. Si la question n’apparaît pas au premier plan, c’est sans doute parce qu’elle ne présente pas une difficulté majeure. Selon les données fournies par SumUp, près de la moitié (45 %) des entreprises deviennent rentables dès la première année. Les TPE s’illustrent plus particulièrement puisque plus de la moitié (56 %) atteignent leur seuil de rentabilité entre leur première et deuxième année d’existence, soit plus rapidement que les autres types de sociétés.

Un quart des entreprises de plus de 500 salariés ne deviennent rentables qu’au bout de quatre, voire cinq ans d’activité. Une fracture générationnelle apparaît vis-à-vis des outils digitaux puisqu’ils sont surtout utilisés par les jeunes entrepreneurs : 5 sur 6 les utilisent. Les montants à investir différent largement selon les secteurs : l’étude relève ainsi que le tiers (33 %) des entrepreneurs du secteur de l’éducation ont investi entre 25 000 et 50 000 euros pour lancer leur activité. Ces montants sont deux fois moins importants pour les sondés exerçant dans le secteur juridique. Enfin, même si elle reste encore peu évoquée, la question de la gestion du temps est désormais le challenge le plus important pour un cinquième (20 %) des entrepreneurs.

Auteur

  • Gilmar Sequeira Martins